LANGUEDOC
En 1180, la province du Languedoc était partagée entre les Capétiens et l'Empire nous aurons donc deux chapitres séparés.
Nous avons deux occurrences de base et 16 compléments pour la partie capétienne ainsi que 7 compléments pour l'Empire.
Partie Capétienne
Comté de Toulouse
- A - Chants et Sonnets, 31590 Gauré :
C'est le nom d'un lotissement moderne à l'est de Toulouse. Ce site n'a pas d'intérêt vis à vis de notre étude qui se doit cependant d'être exhaustive surtout concernant le panel de base.
Hypothèse d'affectation : Autres toponymes
Compléments
- a - Lac du Val de Saune, 31570 Sainte-Foy-d'Aigrefeuille :
- b - Saune, 31460 Caragoudes :
La Saune est une rivière de 32 km coulant à l'est de Toulouse et affluent de l'Hers-Mort. Apparemment, elle n'a jamais été frontière. Peu après sa source, à Caragoudes un lieu dit "Saune" en position de guet au dessus de la rivière aurait pu donner son nom à la rivière. A cet endroit se trouve un petit château était la demeure de Gabriel Lespinasse de Saune qui a livré la statue de la Liberté à New-York. Caragoudes faisait partie du tout petit vicomté (16 paroisses) de Caraman créé par Philippe le bel en 1306. Mais Saune se trouve entre les deux principales paroisses de ce comté, Caragoudes et Caraman ce qui lui enlève beaucoup d'intérêt pour notre étude.
Laisser les choses en cet état aurait été reconnaître que Saune pouvait être un toponyme classique pour un cours d'eau et que notre étude devait admettre des exceptions. Quelques recherches complémentaires ont été nécessaire pour découvrir que le seigneur de Sainte-Foy-d'Aigrefeuille était un cathare convaincu et qu'après sa défaite lors de la bataille de Pujols en 1213, les terres de Pons de Sainte-Foy furent partagées entre la baronnie de Lanta et la Seigneurie de Villèle (sise à Préserville). La rivière Saune coule exactement entre les deux fiefs et Saune sépare bien alors Caragoudes de Caraman qui formeront un seul fief qu'en 1306. On voit ainsi que les croisés se comportaient en Languedoc comme en terre étrangère, renommant même les lieux et les rivières !
Carte 1; Carte 2; Hypothèse d'affectation : Jean sans Terre.
Vicomté d'Albi
Nous abordons ici une longue série de sites (de c à j) qui manifestement ont principalement pour origine la fameuse croisade des albigeois. Ces sites sont pour le plupart voisins des lieux des batailles de Simon IV de Montfort (?-1218) contre Raimond-Roger de Trencavel (1185-1209). Or Simon IV était le fils d'Amicie de Beaumont, fille de Robert III de Beaumont et héritière de la moitié de la principale maison anglo-normande de ce royaume, le comté de Leicester dont les fils de Simon IV, Amaury VI et Simon V furent les comtes très proches du roi jusqu'en 1265. Toujours avide de croisés pour soutenir sa croisade, Simon IV a fatalement bénéficié de contingents de son comté du Leicester.
Un peu plus tard, Raymond VII de Toulouse (1197-1249) essaye avec son père Raymond VI de récupérer les terres ancestrales. Or Raimond VII est fils de Jeanne d'Angleterre, neveu de Richard Coeur de Lion et de Jean-sans-Terre, cousin d'Henri III. Jeanne combat elle même en l'absence de son mari en Lauragais en 1199. C'est avec l'espoir de son appui et de celui d'Hugues X de Lusignan qu'Henri III débarque à Royan en 1242 (voir manuscrits 1246). Raymond VII est donc presque Plantagenêt et a certainement assimilé leurs habitudes défensives. Il va donc être difficile d'affecter nos toponymes à l'un ou à l'autre des belligérants. Plusieurs détails me feraient plutôt pencher vers une affectation lors de la reconquête par Raymond VII et Raymond II de Trencavel après 1218.
Sionac est situé en plein coeur du Sidobre, région touristique réputée pour ses blocs de granits. Burlats était une possession de Raimond-Roger de Trencavel première victime de la croisade des Albigeois et le Sidobre a certainement servi de refuge aux Cathares. La ville de Castres fut le départ du soulèvement albigeois en 1209. Bien plus tard, la ville subit aussi la première chevauchée du Prince Noir en 1355 mais les Anglais ne firent alors que passer en détruisant. Sionac ne présente pas vraiment d'intérêt en tant que guet et sa toponymie est très éloignée de notre recherche mais c'est peut être à partir du Sidobre que la reconquête de Toulouse a pu avoir lieu.
Vicomté de Carcassonne
- d - La Seyne, 11380 La Tourette-Cabardès :
Le site est une fontaine presque au sommet d'une épaule de la Montagne Noire entre les vallées encaissées de l'Orbiel et de la Dure. La vue sur la vallée y est magnifique (jusqu'aux Pyrennées) et cet endroit va nous révéler quelques surprises. De ce lieu, les soldats du château de Miraval pouvaient "mirer au val" pour la tranquillité du seigneur troubadour Raimon de Miraval et lui permette de "se mor de dezir" pour sa dame.
La haute vallée des Martys au dessus de notre site est riche en minerai de fer et fut équipée, au temps des Romains, d'une véritable industrie sidérurgique avec des productions impressionnantes. Compte tenu de cette richesse, on pouvait atteindre cette vallée par les deux versants fortement fortifiés de la Montagne noire.
Coté Mazamet, avant que la ville ne soit créée après 1212, la valée de la Linoubre donnant accès au département de l'Aude était barrée par le château de Hautpoul tenu par une grande famille cathare. Et, surprise, près du lac de Montagnès, un village nommé "Les Lombards", ce qui n'est pas sans nous rappeler, associé au nom de "Seyne" l'invasion des saxo-lombards de Provence (voir n°1 et suivants) - Seraient-ils arrivés jusque là, leur intention étant de rejoindre le royaume de Bourgogne ? Juste après le col, un lieu dit "La Garnison" nous indique que la haute valée était bien gardée.
Coté Carcassonne les fortifications sont encore plus nombreuses et protègent d'autres mines de fer, plomb, argent et même or (ce qui a donné son nom à l'Orbiel). Ces châteaux pour la plupart cathares ont donné bien du fil à retordre à Simon de Montfort : Miraval Cabardès (et son troubadour cathare) - La Tourette Cabardès - Salsigne (et ses mines d'or)- Lastours et ses quatre Chateaux (ci contre) - Labastide-Esparbairenque - Mas-Cabardès ...
De la Seyne les assaillants pouvaient méditer à loisir sur leur chance d'assaillir victorieusement toutes ces forteresses placées en contre-bas.
Carte; Hypothèse d'affectation : Lombards en Provence
Au sommet d'une petite colline au dessus de l'abbaye de Saint-Papoul qui deviendra un évêché en 1317 et peu éloigné de Castelnaudary. Comme les autres sites voisins, Simon de Montfort y est assiégé en 1211 par Raymond VI de Toulouse, Raymond Roger de Foix et des anglais commandés par Savary de Mauléon. En 1355, Castelnaudary est détruite par le Prince Noir qui poussera sa chevauchée jusqu'à Narbonne.
Laurac était un castrum médiéval capitale du Lauragais qui a pris son nom. le Prat de Sanière est un petit plateau surélevé au dessus de Laurabuc à la même distance que la Son du n°e par rapport à Castelnaudary mais vers le sud-est, la son étant au nord-est. C'était sûrement deux camps pour assiéger la ville. Laurabuc fut prise par Simon de Monfort en 1209 et Laurac en 1211. Raymond VI donne Laurac à Philippe Auguste en 1213.
Fanjeaux est un haut lieu du catharisme. c'est là en 1207 que vécut Saint Dominique pour combattre l'hérésie. Cet ancien oppidum est fièrement implanté sur son promontoire rocheux. Bien fortifié, il fut le quartier général de Simon de Monfort de 1209 à 1214. Du haut de murailles, le site du Senhador ou Seignadou permettait de surveiller toute la campagne avoisinante de Castelnaudary à Carcassonne. Comme les autres sites, le Prince Noir détruisit la ville en 1355. Sounac sur une avancée du plateau voisin permet de voir Fangeaux à une altitude équivalente à celle de la ville. Encore un lieu dit "Lombard" dans les environs.
Carte 1; Carte 2; Hypothèse d'affectation : Jean sans Terre.
A nouveau une place forte cathare à Mirepoix où un concile cathare eut lieu en 1206. Simon de Montfort la prit en 1209 et y installa son lieutenant Guy le Lévis. Mirepoix était défendue par le château de Terride un peu à l'écart sur la hauteur avoisinante. Le village de Senesse au débouché de la vallée du ruisseau de Lestrique dans la valée de l'Hers vif qui arrose Mirepoix fournit un campement encaissé facile à défendre quoiqu'un peu près des fortifications. Le Prince Noir n'y est pas passé.
Les Levis-Mirepoix se maintiendront à Mirepoix pendant 500 ans et construiront pour cela de nouvelles forteresses tout en renforçant les anciennes, ce qui fut le cas pour Lagarde (ci-contre), Engravies et Dun, conquis en 1209 par Simon de Monfort. ces trois châteaux entourent Senesse où les troupes de Simon ont peut être campé. Le ruisseau est aussi appelé Senesse.
Carte; Hypothèse d'affectation : Jean sans Terre.
C'est ce village qui a longtemps été retenu comme lieu d'origine de Guillaume de Sonnac ce qui a fait suspecter le Grand Maître d'être pro-cathare par certains ésotéristes (voir étude sur les erreurs). En 1279, suite à la rupture catastrophique d'un barrage, le village de Sonnac passe de la rive gauche de l'Hers-vif où il était situé depuis 957 à la rive droite. Le Quercorb, région où est situé Sonnac, a changé de seigneur à mainte reprise, voir à ce sujet la remarquable "notice sur les deux baronnies du Kercorbez : Puivert et Chalabre". Sonnac a été frontière à de multiples occasions et tire son nom depuis bien avant le XIIIème siècle : 957 - Pojomitanum vel Sonnagum ; 960 - Somnagus cum ecclesia ; 1319 - Sonacum. Une mutation importante du nom de Sonnac a donc eu lieu entre le Xéme siècle et le XIVéme siècle. Les châteaux de Puivert, Chalabre et Lagarde (ci-dessus) sont alignés sur une frontière avec le comté de Foix défendu par le célèbre château de Montségur qui ne tombera qu'en 1244. Cette ligne représente l'avancée maximale de Simon de Monfort vers le sud ouest qui ne réussit pas, de son vivant, à envahir totalement le comté de Foix. Le château de Puivert fut pris en 1210 par 6 000 hommes commandés par Thomas Pons de Bruyère après trois jours de siège. Les Pons de Bruyère y firent souche après plusieurs alliances avec les Levis-Mirepoix.
Carte; Hypothèse d'affectation : Jean sans Terre.
Vicomté d'Agde
- k - Le Saunier, 34200 Sète :
Ce sont encore de nos jours des marais salants sur le Bassin de Thau.
Hypothèse d'affectation : Autres toponymes
Comté de Gévaudan
Les quatre sites suivants du n°l au n°o sont historiquement rattachables à la fin de la croisade des Albigeois. Les seigneuries toulousaines d'Uzès avec Bermont II d'Uzès et d'Alès tenue par les Anduze proches des Cévennes cathares étaient restées proches du comte de Toulouse. Elles furent les premières (surtout Alès) à accueillir Raymond VII (1197-1249) quasi Plantagenêt (voir vicomté d'Albi n°c) qui venait de remporter en 1216 la victoire de Beaucaire sur les forces de Simon de Montfort. Toulouse est reprise par les Raymonds le 2 septembre 1217 et aussitôt assiégée par Simon de Monfort qui y trouva la mort en 1218. Les Anduze, une des familles les plus puissantes du Languedoc, épousèrent si bien la cause du retour des comtes de Toulouse ainsi que celle des Plantagenêts que leurs terres leur furent ôtées pour être rattachées à la couronne capétienne en 1266 un peu avant Toulouse (en 1271).
- l - Son Besoun, 48240 Saint-André-de-Lancize :
Sur une crête entre le Gardon de Saint-Germain et le ruisseau du Pichon, Son Besoun surveille la vallée pour le compte du Château de Calberte appelé aussi château Saint-Pierre. Ce château appartenait aux seigneurs d'Anduze et des Portes (ci-contre) jusqu'en 1229, date à laquelle Saint Louis le confisqua contre l'avis de l'évêque de Mende, Guillaume VI Durand, qui obtint un paréage en 1307.
Le Saunier est maintenant au bord de la rivière mais devait se situer en haut de la combe pour servir de guet. Comme précédemment, un peu plus en amont, le Château de Dèze a été remis par le roi aux Randon du Gévaudan en 1307. Il devait donc appartenir auparavant aux Anduze comme ci-dessus.
Carte; Hypothèse d'affectation : Jean sans Terre; Verdun.
Seigneurie d' Uzès
La rivière la Gagniére est connue pour l'orpaillage. Nous sommes à la frontière avec le Vivarais, terre d'Empire. Cette frontière est défendue par le château du Cheylard d'Aujac construit par Bernard d'Anduze seigneur d'Alais (Alès) en paréage avec l'évêque d'Uzès Raymond III en 1211, en pleine croisade des Albigeois. Le château est dans la vallée de la Cèze et Le Saunier dans la vallée voisine de la Gagnière, affluent de la Cèze. Là aussi (comme n°m), le Saunier est en fond de vallée donc a été soit déplacé soit créé pour surveiller les chercheurs d'or ou simplement pour désigner la frontière entre le royaume de France et l'Empire. A nouveau un site proche d'un centre métallurgique.
A l'origine, le mot Seynes devait désigner un lieu situé sur la crête du mont Bouquet, les lieux dits "Seynes" et "Seynette" semblent le confirmer. Le mont Bouquet est le lieu idéal pour surveiller tout l'est d'Alès, de ses 629m on a une vue étendue sur les Garigues. Près de Seynes se trouvent deux châteaux, le Castellas du Bouquet (ci contre) attesté en 1156 et le château d'Allègre attesté en 1163 rendant hommage à Bernard Pelet seigneur d'Anduze et fondateur de la dynastie éponyme.
Proche du site, l'oppidum de Vié-Cioutat à cheval sur les communes de Mons et de Monteils, la proximité d'Avignon et la forme Seyne sont de nature à rapprocher ce site du n°1 et suivants de Provence. Ce qui n’empêche pas d'autres hypothèses compte tenu de la très forte typologie du site. Voir aussi n°d.
Carte; Hypothèse d'affectation : Lombards en Provence, Verdun
Partie Empire
Vivarais
Le Vivarais était détenu par l'évêque de Viviers qui était comte à part entière. Or, de 1222 à 1244, l'évêque de Viviers était Bermond d'Anduze, frère de Pierre Bermond VI d'Anduze (1190 – 1215), marié avec la fille de Raymond VII de Toulouse (1197-1249), Constance de Toulouse. En 1222, Raymond VII reconquiers la partie du Vivarais que l'évêque avait récupéré après l'excommunication de Raymond VI. L'évêque de Viviers en appelle au pape Honorius III qui demande à Louis VIII de rétablir la suprématie de l'évêché. Louis VIII reprends Largentière avec une armée de 100 000 hommes en 1226, mais atteint de dysenterie, il meurt en novembre 1226 au château de Montpensier en tentant de retourner à Paris. Nos sites du Vivarais sont donc, pour la plupart, imputables au demi Plantagenêt Raymond VII de Toulouse au cours de la reconquête des terres familiales.
Saunière est à égale distance de deux châteaux importants du Vivarais :
On peut donc imaginer que les de Voguë acquis à la cause occitane aient accueilli Raymond VII et soient partis conquérir la ville de Mirabel et ses deux châteaux.
Le site est proche de Largentière dont les mines de plomb argentifères exploitées du X au XVème siècle étaient disputées entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers. Simon de Monfort aura le contrôle de la ville en 1213.
Puis c'est le tour d'Aubenas également proche de Largentière, la cité des Montlaur tenue par cette famille de 1084 à 1441. Le site du saunier est merveilleusement bien placé pour faire camper toute une armée face à la ville. Dans les annèes 1220, Pierre de Montlaur était évêque de Marseille. En 1225, il fait reconnaître les privilèges de la ville de Marseille par Raymond VII jusqu'à la conquête de la ville par Louis VIII. A noter que l'intrusion du roi de France à l'intérieur de l'Empire à Marseille, Avignon comme en Vivarais se faisait avec la bénédiction papale d'Honorius III et sous couvert d'une croisade contre les albigeois.
Compte tenu du toponyme proche de Seyne rencontré plusieurs fois proche d'un oppidum, il se pourrait que nous ayons ici un site plus ancien destiné à surveiller les abords de l'oppidum celtique de La Fare (ci contre) situé à 1107 m d'altitude sur la commune de Saint-Andéol-de-Fourchades. Cet oppidum pouvait être attaqué par le ruisseau de Cornuscle, position que défendait le site de Seynac. Une ferme du Vème siècle a été trouvée à Aric près du Cheylard et plusieurs oppida provençaux ont été réutilisés à cette époque.
Carte; Hypothèse d'affectation : Lombards en Provence
- 4 - Saunier, 07160 Le Cheylard :
- 5 - Sainac, 07160 Saint-Cierge-sous-le-Cheylard :
La vallée de l'Eyrieux a dû être plus longue à conquérir par Raymond VII compte tenu du nombre important de châteaux rencontrés. Ainsi le Montbrié portant le site de Saunier fait face au Château de la Chèze au Cheylard et Sainac au Château du Bay de Saint-Cierge-Sous-le-Cheylard. Encore avait-il fallu ou fallait-il conquérir le Château de Brion à Jaunac et celui de Rochebonne à Saint-Martin-de-Valamas.
Puis vint le tour du château de la Tourette (ci-contre) à Vernoux-en-Vivarais pour terminer la conquête de l'Eyrieux, la Saunerie étant située sur le haut de la crête d'en face. Avec Silhac nous sommes à la frontière nord des terres de Toulouse. La reconquête était terminée, nous sommes en 1226 et Louis VIII vient de rentrer en croisade contre les albigeois et contre les comtes de Toulouse.
Bien qu'en Vivarais et en Languedoc, nous ne sommes plus sur les terres de Toulouse mais à la frontière sud de celles de l'archevêché de Vienne. Vion, au bord du Rhône, est en effet le berceau de la maison d'Albon rattachée au Dauphiné. Le château d'Iserand près de Vion n'existe plus mais était le siège d'une ancienne famille. Le statut de Cheminas n'est pas clair car le village dépendait de Viviers au civil et de Vienne au religieux. Par contre Seignole est bien placé sur une frontière sud de la commune et est ainsi le guet de la Tour Blanche (ci-contre) et de la Tour Brune, sur la commune d'Arras-sur-Rhône, qui gardaient le cours du Rhône au défilé de Saint-Vallier.
Pour les autres sites du comté d'Albon, rivegauche du Rhone, voir le Dauphiné.
Marquisat de Provence
Les terres des comtes de Toulouse qui étaient reconnues par le pape Honorius III comme faisant partie de l'héritage de Raymond VII et constituant le Marquisat de Provence sont à cheval sur les provinces de Provence et du Dauphiné. Comme il n'y a ni occurrence de base ni complément sur la partie provençale, l'étude toponymique du Marquisat est traitée sur la province du Dauphiné.