MAINE
Comté du Maine
Il n'y a que deux occurrences se prononçant comme Sonay ou Senay (n° 1 et 2). 24 autres noms remarquables sont également notés sur la carte.
L'histoire du Maine est mouvementée car la région est une zone tampon disputée entre des voisins puissants qui n'ont cessé d'avancer et de reculer : Normandie au nord, Bretagne à l'Ouest, Anjou au sud et Perche à l'est. Le Maine a, depuis toujours été coupé en deux : Diablintes en Bas-Maine et Cénomans en Haut-Maine, Celtes bretons et Neustrie gallo-romaine, comté de Laval et comté du Maine, département de la Mayenne et département de la Sarthe. Nous retrouvons cette frontière oubliée et mouvante sur notre carte.
Quelques grandes dates :
Corpus de base :
Nous retrouvons ici nos saxons de la vallée de la Touques qui ont migré en traversant le Hiémois. Certaines sources pensent que le Saosnois est un établissement saxon créé par Eadwacer après que celui-ci ait été chassé d'Angers en 471, ville qu'il avait conquise en 463. On va donc retrouver des Sonay à la "zone" frontière de ce petit pays aux n° 11, 16 et 17, Saosnes en étant la capitale avant le IXème comme Saon l'était en Bessin. Il est vrai que cette approche étymologique est en contradiction avec le terme de pagus Sagonensis (ou Saxonensis ?) désignant le pays Saosnois faisant du site une ville dédiée à Sagona, la déesse gauloise des eaux, ce qui s'explique par son caractère marécageux. Cependant les deux approches ne sont pas exclusives et ont même pu se renforcer l'une et l'autre. Toujours est-il que cette toute petite région était un modèle de frontière castrale qui a pu inspirer le célèbre Foulques III Nerra.
En effet, Le comte de Bellême Yves Ier se vit confier vers l'an 1000 par Richard Ier de Normandie la baronnie de Saosnes pour le protéger des angevins et des français. Un de ses successeurs, Robert II Talvas dit "le Diable", ingénieur militaire reconnu aussi bien pour les engins de siège que pour la construction des châteaux (34 châteaux commandés ! ), rebâtit d'anciennes forteresses du Saosnois et en construisit d'autres à partir de 1098. Les nouvelles forteresses furent Lurson 72600 Saint-Rémy-du-Val et Ballon 72290 Ballon-Saint-Mars. Celles qui préexistaient sont Alençon (61000), Blèves (72600), Aillières (72600) et Mamers (72600). Les lieux n° 12, 17, 18 et 19 tout autour des capitales Saosnes et Lurson complètent parfaitement l'ensemble.
Il va de soi que Robert ou Yves de Bellème n'auraient pas choisi les emplacements de Blèves, Aillières et Mamers qui ont été manifestement placées avant l'an 1000 sur la frontière entre Bellême et le Saosnois. Des emplacements étudiés il a donc été établi la carte ci-dessus comme approche de l'étendue de notre colonie saxonne en Sarthe du nord. Cette colonie est confirmée par l'existence d'un denier de Charles le Chauve frappé à Courgeon (ci contre).
Détail amusant pour nous châtelleraudais : Aimeri II vicomte de Châtellerault épouse Agathe de Dammartin, la fille de Marie de Ponthieu, elle même fille de Guillaume II, comte du Ponthieu et baron du Saosnois, baronnie qu'Aimeri réussit à garder lors de la succession de Robert IV d'Alençon.
Proche de la rivière Sarthe au sud du Mans et sur le Grand Chemin Mansais (Angers - Le Mans), ce lieu a certainement été un poste avancé pour la défense du Mans. Vu l'histoire mouvementée de la ville, on ne peut dire depuis quand daterait le besoin d'un tel poste de guet mais il aurait été nécessaire en 865 lorsque Hasting remonta la Sarthe avant de piller la ville et tuer le comte Rorgon II.
COMPLÉMENT
- 3 - La Saulnerie - 53250 Javron-les-Chapelles :
Avec les sites suivants nous allons suivre les frontières de la Mayenne. A l'époque ces frontières semblent manifestement un peu en deçà des limites de l'actuel département de la Mayenne, ce qui peut s'expliquer par la puissance des comtés voisins de Normandie et Bretagne qui, certainement, mordaient plus sur le Maine.
Le site semble plus dépendre de Villaines-la-Juhel dont l'existence est attesté depuis 692 où se dressait un château sur motte dépendant de la ville de Mayenne plutôt que de La forteresse de Lassay-les-Châteaux (ci-contre) dépendant également de Mayenne construit au XVème sur l'emplacement d'une ancienne tour peu importante datant du XIIème. Dans cette configuration la Saulnerie est mieux placée comme avant poste vers la frontière normande, sur la route de Jublain à Lisieux et derrière le confluent de l'Aisne avec un ruisseau. Le site présente une position défensive peu marquée mais stratégique.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
- 4 - La Saulnerie - 53250 Charchigné :
Le précédent site est à 2 km au nord de Javron-les-Chapelles et celui-ci à 2 km à l'ouest ce qui plaiderait plutôt pour deux postes de guet entourant Javron-les-Chapelles qui était le chef lieu du pagus Gabronensis composant de la Neustrie avant 850 avec le Saosnois. Ceci attesterait de la haute antiquité de ces deux lieux contemporains du Saosnois saxon (n°1). L'importance de Javron pour Charles le Chauve de 843 à 877 est bien décrit dans "aux sources du pouvoir châtelain de Geoffroi, seigneur de Mayenne" d'Annie Renoux.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
Il est manifeste que la rivière de la Colmont au bord de laquelle se trouve la Saulneraie a servi de frontière avec la Normandie vu les dénominations rencontrées telles que "le Vieux Château", "les Châteaux Renards". D'ailleurs, la ville de Gorron (53) un peu plus au nord ouest faisait partie du comté de Mortain de 1064 à 1135. Le site pouvait dépendre de Châtillon connu sous la dénomination de Castellum Novum en 1199. Châtillon est sur la route romaine importante le Mans, Jublains, Avranches dont 4 bornes milliaires sont exposées au musée de Jublains.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
Face au site précédent mais sur l'autre rive de la Colmont, Saulnières semble dépendre du château de Gorron particulièrement apprécié d'Henri II Plantagenet. Ce château a d'ailleurs souvent changé de mains entre les comtes de Mayenne et ceux de Normandie. Compte tenu de son emplacement, Saulnières aurait été créé par les Normands pour surveiller la frontière avec les comtes de Mayenne donc après 1064.
De même que ci dessus pour les n° 3 et 4 autour de Javron, le n° 5 est situé à 4 km au nord de Châtillon et le présent site n°7 à 6 km à l'ouest du même Châtillon. Saint-Denis ne semble remonter qu'au XIème et bâti sur une zone inhabitée. Si Châtillon est appelé Castellum Novum c'est peut être parce qu’il y avait là un ancien château sur la frontière britanno-normande qui défendait les accès (ici sur la route d'Avranches) à Jublain, dernière capitale de la marche mérovingienne en limite des possessions conquises par les Bretons et les Normands.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne; Verdun
L'emplacement étudié semble sur le même cercle de défense autour de Jublain que les n°3 à 7. Nous faisons face à la motte de Juvigné (53) logiquement établie par les Bretons à la source de la Vilaine. Dans le cartulaire de saint Serge (n°334), Juvigné est témoin d'une faide tranchée en commun par les barons ennemis de Laval et de Vitré en 1080, signe que la région était âprement disputée par les deux maisons. Cette Saulnerie dépendait donc du château de Laval mais ne présente pas encore de position de guet spécifique.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne; Verdun
Nous nous approchons ici de la frontière traditionnelle du Maine avec la Bretagne. La Saunière dépendant de Laval a surement joué le rôle de poste frontière avant le château de la Gravelle bâti sur motte avec douves au XIIème siècle qui défendait la route directe, devenue autoroute, reliant Laval à Vitré puis à Rennes. L'emplacement est stratégiquement de la plus haute importance pour la maison de Laval. On peut cerner la date du site puisque Laval est fondé vers 1020 et que la Saunière devient obsolescente au XI-XIIème. On peut donc penser autour de 1050 pour la saunière.
Ce lieu domine légèrement Solesmes et son abbaye créée par le comte du Maine en 1010 sur l'autre rive de la Sarthe. Il est très proche de Sablé sur Sarthe qui fut fondée par Hugues III du Maine vers 970 alors qu'aucun fief n'existait auparavant à cet endroit. Compte tenu de cela et de l'inutilité d'avoir un guet si proche d'un château principal, je pense que le site devait préexister à Sablé et qu'il surveillait bien sûr la frontière entre le Maine et l'Anjou qui à l'époque devait être matérialisée par la Sarthe. Cette hypothèse trouve également sa justification dans le livre "le château de la Roche Talbot et ses seigneurs" p.20 dans lequel est discuté l'exception féodale du fief de la Roche Talbot qui mouvait et de Sablé du Maine et de Souvigné en Anjou c'est ainsi qu'un château y est placé vers 1066 et confié à la famille Talbot dont un membre était présent avec Guillaume le Conquérant. Il est possible que, compte tenu de l'emplacement hautement stratégique de la Roche Talbot, qu'une fortification normande ait existé à cet endroit avant la création de Sablé donnant toute sa justification aux Saulneries complétant ainsi la surveillance de la frontière sarthoise.
Voir autre hypothèse qui a été retenue au n°21 ci dessous
Carte: Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
La Saulnerie est tout près de la frontière est du Maine avec le comté de Vendôme. La Chapelle-Huon dépend de Saint-Calais ce qui est certainement le cas de ce site qui complète la surveillance de la frontière le long de la rivière Anille. Le château de Saint-Calais étant daté de 1026, notre site doit être sensiblement de la même époque. Il semble défendre la limite sud des terres de l'évêque de Durham Guillaume de Saint-Calais (~1030-1096), conseiller de Guillaume le Conquérant, en surplombant nettement un petit affluent de l'Anille.
Nous terminons la frontière nord du Maine par ce site commun avec la frontière ouest du Saosnois comme vu précédemment. Tout proche, à Arçonnay le château de Maleffre, faisant face à Alençon, semble avoir des origines anciennes. Le site n'a pas de position stratégique mais est situé sur la frontière normande. Une autre possibilité est le château de Bourg-le-Roi un peu plus loin (voir ci-dessous).
La ligne des Vicomtes du Maine
Les suzerains de Sainte-Suzanne, les Beaumont-au-Maine, vicomte du Maine, ont reçu pour mission de protéger le comté au moyen d'une ligne fortifiée destinée à arrêter les invasions bretonnes ou normandes. La grande stabilité de la famille présente jusqu'au XIVème à Sainte-Suzanne va permettre la construction de cet ensemble de fortification qui n'a d'égal que les réalisations de Robert II Talvas ou Foulques III Nerra. Seule Sainte-Suzanne ne sera jamais prise par Guillaume le Conquérant et assurera la subsistance du comté. Voici la carte de cette ligne qui va bien sûr être accompagnée de Sauneries diverses.
Sur Sainte-Suzanne lire les sites suivant :
Voici ce que dit Wikipédia sur cette ligne :
" Le premier soin des représentants de l'ancienne féodalité fut d'élever des châteaux-forts pour défendre leurs domaines ou la province. Les vicomtes du Maine n'y manquèrent pas. Ce qu'ils édifièrent en ce genre ne représente pas seulement quelques forteresses isolées, mais toute une ligne de défense, allant du nord-est au sud-ouest, de Fresnay, Bourg-le-Roi, Beaumont, Sillé, à Courtaliéru, Évron, Sainte-Suzanne et Thorigné-en-Charnie. C'était une forte barrière qui céda quelquefois à l'invasion normande, mais qui l'arrêta aussi, spécialement devant Sainte-Suzanne.
Quelques-uns de ces donjons furent remis aux mains de puissants vassaux qui les tenaient en fief du vicomte, ou à des alliés comme Sillé qui subit toujours le même sort que les autres forteresses. Tout cet ensemble de châteaux sur une seule ligne, en face du même ennemi, indique certainement un plan de défense dont l'initiative ne peut avoir appartenu qu'aux vicomtes de Beaumont et de Sainte-Suzanne. En dehors des forteresses du Saonnois attribuées aux comtes de Bellême, on ne trouve nulle part ailleurs un pareil système de fortifications solidement bâties d'épaisses murailles, mais seulement des châteliers (châtelets, châtres) en terre, mottes, retranchements, fossés, palissades, édifiés et défendus par les fidèles des premiers barons."
Si la frontière départementale a respecté les limites anciennes, ce qui n'est pas certain, Saulnay serait situé du coté Mayenne de la frontière et ferait face aux deux châteaux de Brûlon (motte, douves et triple enceinte) et de l'Isle sous Brûlon du coté Sarthe. Voir n°14 ci-dessous.
Le site pouvait rapporter au château de Thorigné-en-Charnie. Saulnay est tout proche de l'hébergement de Varennes-l'Enfant édifié fin XIIème et doit donc lui être antérieur. Compte tenu de la présence du L dans Saulnay, et simplement au bord d'une rivière, délaissant des positions plus élevées, ce site aurait pu ne pas être retenu.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
Inversement au précédent numéro, nous sommes là du coté Sarthe en poste avancé sur la frontière de l'une des deux forteresses vues ci dessus : Brûlon ou l'Isle sous Brûlon. Le château de Viré XIIème dans lequel Du Guesclin a séjourné en 1370 est également sur la frontière comme la Saulnerie. cette position n'a rien de défensive dans une plaine marécageuse mais fait face comme Viré aux curieux châteaux de Thorigné-en-Charnie. Voir autre hypothèse au n°21.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
Les deux forêts de Charnie sont un peu mystérieuses et ont une longue histoire à raconter. Cette forêt faisait partie du domaine de Sainte Suzanne (ci-contre). Sainte Suzanne est la place forte principale de la ligne des vicomtes Beaumont-au-Maine et leur servait de résidence. Ce Saulnay se trouve entre les deux forêts de Charny sur un point de passage obligé, au croisement de la route Sainte-Suzanne-Le Mans (ouest-est) avec la route nord-sud Sillé-Brûlon passant par l'abbaye d'Etival et proche de la rivière du Palais.
Carte; Hypothèse d'affectation : Ligne des vicomtes du Maine
Cette Saunerie au bord de la route de Sillé à Mayenne devait surveiller le trafic pour le compte du château de Sillé-le-Guillaume (ci-contre) ou pour celui de Courtaliéru encore plus proche.
Carte; Hypothèse d'affectation : Ligne des vicomtes du Maine
Nous revenons au Saosnois. Proche du château de Ballon, forteresse de la maison de Bellême construite par Guillaume Ier pour garantir l'intégrité du Saosnois contre les visées des comtes du Maine. La Saunerie, sur les bords de l'Orne Saosnoise, se trouve en arrière du château de Ballon par rapport au Maine. Il y a donc tout lieu de penser que le site existait avant la construction du château. On a vu qu'il garantissait la frontière sud du Saosnois.
A propos des mottes castrales du Saosnois voir les études suivantes :
Très proche du précédent (4 km) plus à l'est, ce site est plus manifestement installé sur un point haut (132m) par rapport au voisinage. Il semble orienté vers le sud-est, ce qui confirmerait une frontière sud du Saosnois.
Les Trois-Sonnettes désignent le site même du château du Vieux Lavardin (XIIème) installé au sommet d'une colline dominant le pays voisin. Ne pas confondre avec le Lavardin près de Vendôme en Loir et Cher. Cette colline porte trois mottes castrales qui, de toute évidence, ont donné leur nom au lieu-dit. Nous avons là la preuve qu'au XIIème les mottes castrales pouvaient porter le nom de Sonnettes exprimé ici en clair. Les Trois-Sonnettes peuvent également désigner (mais cela ne change pas le sens de l'appellation) trois sommets de collines dont l'une porte d'ailleurs le nom de Motte sur chacun des sommets du massif ( 130m pour le Lavardin, vision vers le nord, 166m pour la Motte, vision vers l'est et 174m pour les Hautes- Vallées, vision vers le sud-ouest ). Ces Sonnettes pouvaient envoyer leurs signaux aux forteresses de Sillé, Beaumont et Fresnay (voir ci-dessus la ligne des vicomtes du Maine) éventuellement via le n°25. A noter que l'emplacement complète bien la ligne vicomtale décrite ci-dessus.
Carte; Hypothèse d'affectation : Ligne des vicomtes du Maine
Nous sommes là à la porte nord du Mans au contrôle de la route d'Alençon. Cette route existait du temps des Gaulois et portait des bornes leugaires à la place de bornes milliaires. Un nouveau sens : la sonnette de la ville ?
Voir aussi le n°8 de la Touraine qui mettrait la datation du site avant 507 compte tenu du nom de la commune voisine de Guierche !
Nous avons trouvé dans cette région les Saulneries n°10, Saulnay n°13, et la Saulnerie n°14 sans avoir pu les rattacher formellement à une forteresse précise. Avec Saunière nous pouvons constater que ces 4 lieux entourent par l'ouest et le sud la ville de Brûlon qui a un passé prestigieux depuis les Celtes jusqu'aux invasions bretonnes et normandes. Et peut-être au- delà, période à laquelle il se peut qu'elle n'ait pas été une simple nécropole comme le présente son histoire officielle.
Nous avons là un second centre contemporain de Jublain entouré de Saulneries, et ce avant 970 comme nous l'avons remarqué au n°10. Comme pour les sites de Jublain, ces Saulneries pourraient provenir de l'aide des Saxons du Saonnois très proche (Voir n°1) et dater de la politique de Charles le Chauve en Neustrie (Voir n°4).
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
Est-ce une dénomination antique protégeant le site de Jublain, ou, plus récemment une délimitation entre le duché de Mayenne et le comté de Laval ? Montourtier relevait de Laval. La Saulnerie en référait peut être à l'abbaye d'Evron plus proche.
Carte; Hypothèse d'affectation : Marche bretonne
Nous ferons une petite exception en évoquant un nom comme Saussay que nous avons déjà trouvé en Normandie. Près de ce site, on retrouve beaucoup des indices qui nous guident habituellement pour les compléments soit :
A Lassay, le château du Bois Thibault qui correspond bien à notre site a été créé à l'origine en défense contre les Normands.
Et une seconde exception pour ce site au pied du Mont des Avaloirs, point culminant du massif armoricain (416m), et sur la frontière avec la Normandie, un point stratégique qui ne pouvait pas être ignoré d'autant qu'il est situé près d'une forge importante au moulin Lassue sur le cours de la Doucelle.
Rien de bien marqué pour ce site qui a pu servir de relais entre les Trois Sonnettes au n°19 et le château de Sillé-le-Guillaume.
Carte; Hypothèse d'affectation : Ligne des vicomtes du Maine
Au sud-est du Mans. Sommet de colline (157m) marquant la lisière de la forêt de Bercé au dessus du Chabosson. Là aussi, Son est à prendre au sens de sommet.
Hypothèse d'affectation : Autres toponymes
En Maine, comme en Normandie, nous avons retrouvé une colonie saxonne et des noms plus proche de Saunerie que de Sonay. Par contre les frontières sont plus marquées qu'en Normandie où nous avions surtout des petites implantations autour des châteaux. Sauf exception, les sites sont moins marqués par des positions de guet avantageuses.