Son est à prendre ici au sens de sommet. Buisson est le nom du lieu, celui du bas est appelé "buisson de la vilaine" du nom du hameau plus au nord. Rien à voir avec notre recherche malgré le voisinage de Montbazon et de Cormery si chargés d'histoire.
Hypothèse d'affectation : Autres toponymes
Lieu non cartographié trouvé par Denis Jeanson sous la forme : "Cne de Parçay-Meslay. Le lieu des Solnays, 1650 (A.D. 37-H, abbaye de Marmoutier, mense séparée). La forme pluriel est d’origine française."
Il est possible que ce lieu ait garanti l'accès à la Bédoire, petit affluent de la Loire passant au château de Rochecorbon dont l'histoire commence du temps des gaulois avec son oppidum. Mais on ne peut rien affirmer sans connaître son emplacement exact.
Hypothèse d'affectation : Sans intérêt
Sonzay fut important au IXème siècle car chef lieu de viguerie. La ville ainsi que le château de la Motte-Sonzay relevaient d'Hugues III d'Alluyes seigneur de Saint-Christophe et de Château la Vallière et apparenté aux Alluyes du Perche-Gouet n° 4 et 5. En face, Semblançay et son château bâti par Foulque Nerra a surement nécessité un poste de guet. Etait-ce Sonzay ce poste de guet ? Ce n'est pas ce qu'indique la toponymie autour de "Segunciacus" mais les noms du trio Sonzay - Ambillou - Semblançay rappellent beaucoup ceux de Sanzay (ou Sauné) - Ambillou-Château - Saumoussay en Anjou n°2. Le minerai de fer à la Ferrière est pratiquement sur la commune. Ambillou relevait de la Flèche et n'a donc pas non plus été angevin avant 1044. Sonzay a donc bien été à la frontière angevine au Xène siècle jusqu'en 1044 mais certainement du coté Saint-Christophe.
Hypothèse d'affectation : Foulque II
Ces deux sites sont très proches l'un de l'autre (3 km) mais on ne sait pas grand chose de leur histoire. Par contre, selon Halphen p. 15, les comtes d'Anjou possédaient des terres vers Monnaie depuis Geoffroy Grisegonelle. Ces fiefs étaient hautement stratégiques pour enserrer la ville de Tours par le nord. Nul doute que Foulque Nerra les protégea au maximum.
D'après Carré de Busserolle, Monnaie dépendait de Château-Renault, Nouzilly de Rochecorbon, Crotelles de Tours, Villedômer de Château-Renault, Auzouer-en-Touraine de Château-Renault, Neuillé-le-Lierre de Vernou-sur-Brenne (Tours), Reugny de Tours, Chançay d'Amboise et de Vernou, Parçay-Meslay de Tours, Notre-Dame-d'Oë etait la prévôté de Saint Martin de Tours, Chanceaux-sur-Choisille de Rochecorbon, Cerelles de la Bedouère. Le fief de Monnaie appartenant à Foulque était donc très isolé et surement peu étendu. trois pistes possibles :
Carte; Hypothèse d'affectation : Geoffroy Ier
Nous avons ici l'équivalent des Saunay n°1 et 2 pour la forteresse de Château-Renault à la même distance mais sur la grande route d'Amboise (N10).
Nous sommes ici un peu au sud de la frontière wisigothe des n° 8 à 14. Par contre nous sommes à la frontière des possessions du baron tourangeau de Preuilly et donc à la frontière sud de la Touraine devenue angevine depuis 1044 (bataille de Nouy jusqu'en 1152, date à laquelle l'Aquitaine est rattachée à l'Anjou. La saulnerie, toute proche du village de Martizay qui existait depuis les temps préhistoriques, est légèrement surélevée par rapport à la Brenne sur l'autre rive de la Claise, de l'autre coté des possessions de Preuilly.
La Sornière est située sur les frontières de Foulque Nerra en 987 et, bien que la toponymie du site soit un peu éloignée, devait compléter les forteresses de la Haye et de Betz. On pourrait donc rattacher ce site aux possessions de Roscille de Loches femme de Foulque Ier le Roux.
Hypothèse d'affectation : Foulque Ier
Il y a bien eu une châtellenie à Sennevières attestée en 1105 mais il semble bien que le toponyme soit dérivé de Sinapis le sénevé ou moutarde sauvage. Ce lieu est cependant sur la frontière de Loches avec le comté de Blois.
Hypothèse d'affectation : Autres toponymes
La Tour de Sorigny était, comme le n°27 précédent, un fief de La Haye, fer de lance des possessions angevines vers Montbazon et Tours mais d'un toponyme là aussi assez éloigné.
Hypothèse d'affectation : Foulque Ier
Voici donc terminé notre tour de Tourraine, une des régions les plus représentative de notre étude avec l'émouvante apparition de la frontière wisigothe du cinquième siècle. Mais également toute la détermination des ingelgériens à retrouver la terre de leurs ancêtres qu'Hugues le Grand leur avait confisqué pour la confier aux comtes de Blois, craignant déjà leur incroyable prise de pouvoir en Europe de l'ouest. Il leur fallait auparavant conquérir le centre du pouvoir, Tours et ses puissantes abbayes. C'est toute cette quête que nos "Sonneries" ont illustré en Touraine.